Algorithmes de classement / Zoo de Google : Késako ?

Entrons dans les tréfonds du célèbre moteur de recherche, voulez-vous ? Les algorithmes de classement de Google ont des noms d’animaux. Panda, Penguin, Colibri et Pigeon servent à évaluer la qualité des sites. Selon des critères farouchement aiguisés, ils se complètent pour augmenter la qualité des résultats de recherches de Google. Et connaitre leur rôle, c’est comprendre la philosophie du référencement. Allez, venez voir !

Google Panda : Celui qui n’a pas de coup de bambou !

Objectif : Lire le contenu des sites et considérer sa qualité.

Il est un peu le maitre d’école dans un écosystème où l’orthographe se perd. Il distribue les punitions aux mauvais élèves et récompense les meilleurs par la visibilité. Plus techniquement, il pénalise les sites au mauvais contenu. Il vérifie notamment :

  • >les textes
  • leur longueur
  • leur richesse
  • l’information qu’ils apportent
  • leur originalité

C’est notamment à cause (ou parfois grâce) à lui que le contenu dupliqué est prohibé. Lorsque vous créez un site internet, ou même une simple page, gardez-le en tête. Le contenu de la page se doit d’être de qualité pour être bien interprété. Dans le cas contraire il y a pénalité. Et bam ! Si cela n’arrive pas tous les jours, cela reste toujours désagréable de voir son site partir aux finfonds de Google après un travail long et fastidieux de référencement.

Google Penguin : L’algo qui n’a pas froid aux yeux !

Objectif : Analyser la popularité du site…

Et détecter les tricheurs ! Cet algorithme de classement analyse plus précisément les liens pointant vers les sites internet. Considérez votre site et l’écosystème dans lequel il évolue. Entre les réseaux sociaux, les blogs, les comparateurs de prix, annuaires et autres… Cela en fait des analyses. Penguin va ainsi relever chaque lien pointant vers votre site et en déterminer le « bon sens » :

le nombre de liens

  • les textes d’ancre (ou textes cliquables)
  • >la thématique des pages liées
  • La thématique des sites dans leur ensemble
  • le page rank (« la note ») des sites
  • le nombre de liens sur la page
  • la date de création des liens

En encore pléthore de critères ! Et comme souvent, Google ne nous dit pas tout. Globalement, plus il y a de liens mieux c’est. Ensuite, il est recommandé d’effectuer des liens entre sites de la même thématique (Serait il intelligent de faire un lien depuis un site de cuisine vers ce blog de référencement ? Généralement, non !). Ensuite, plus une page fait de liens, moins ceux-ci sont pris en compte. Le critère le plus décisif étant le texte d’ancre. Celui-ci donne du sens au lien. Faire un lien du type « Visitez ce blog sur le référencement naturel » est bien mieux que visitez le blog de François ici« . Le texte est interprêté par Google et le renseigne sur l’information délivrée par la page. A moins de vouloir se référencer sur « ici » ou « cliquez là », c’est une pratique à éviter 😉

Google Colibri : l’Algorithme altruiste et coloré

Objectif : Adapter les résultats aux requêtes « conversationnelles »
Vous l’avez peut-être déjà remarqué, Google cherche à se rapprocher de l’individu. Par exemple en référencant les sites « localement », en utilisant son réseau social pour affiner les résultats de recherche… Mais aussi avec Colibri. Cet algorithme se penche plus sur la requête de recherche. Il n’analyse pas uniquement les mots-clé, mais également leur polysémie et hyperonymie. (hyperonymie : Terme dont le sens inclut le sens d’un ou plusieurs autres, source larousse). Il intègre donc la requête dans son ensemble, comme nous le faisons lors d’une conversation.
L’exemple donné par Dany Sullivan (un grand nom du milieu) est la requête « quel est le meilleur endroit pour acheter un iphone 5 ? ». Google analysera l' »endroit pour acheter » comme un magasin. L’air de rien, c’est une belle prouesse technologique étirée à la richesse du vocabulaire de nombreuses langues (surtout pour le français où l’on a 5 mots et expressions pour une unique définition).
La question à se poser : quelle leçon tirer de cet algorithme ? Elargissez votre vocabulaire ! Rédigez des textes longs et fournis en mots. Élargissez les champs lexicaux, utilisez des synonymes et hyperonymes. Vous travaillerez donc de multiples mots clés qui vous aideront à ressortir sur des requêtes très ciblées mais très fortes en trafic qualifié.

Google Pigeon : l’algorithme qui a de la graine

Celui-ci est tout récent car apparu le 24 juillet. Il n’est d’ailleurs en services qu’aux Etats-unis et n’a donc pas influé les recherches européennes. Cela dit, il se concentrerait sur les recherches locales, la grande tendance de Google ces derniers temps. Il utiliserait d’ailleurs les leviers suivant :

  • Correction orthographique
  • Amélioration des recherches maps
  • Amélioration du Knowledge Graph (pavé d’informations dans les pages de résultats)
  • Gestion des synonymes

Cet algorithme de classement est donc centré sur les recherches comportant une ville. Par exemple : « Pizza lille », « coiffeur paris », « vetement homme béthune » ou encore « pont avignon ». Attendons donc son arrivée en France pour commencer à jouer un peu avec, je vous dirais ensuite ce qu’il en est exactement.

Bref, des algorithmes de classement à foison :

Un article est bien trop court pour expliquer en détail chaque algorithme, ses critères d’évaluation, ses failles, les ristournes, les optimisations à en déduire etc. De plus, il y en a bien d’autres encore ! J’envisage donc de transformer ce billet en dossier. Dès que possible, je rédigerai des articles détaillés sur chaque algorithme. Pour le moment, ce billet saura défricher et éclaircir le comportement des moteurs de recherche et la philosophie à adopter lorsque l’on crée du contenu sur internet !

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