Commençons par un bilan, voulez-vous ? En l’honneur du premier article de ce blog, il me semble bon de poser les bases du référencement aujourd’hui. Qu’en dit Google ? Eh bien, Google reste toujours aussi vague. Mais galopins que nous sommes, les référenceurs ont le vent en poupe.
Le référencement naturel dans les années 90 :
Ah, la belle époque des sacoches bananes, des leggings à motifs, de la queue de rat, de dragon ball Z, de Chirac à l’Elysée et… Du référencement comme des saligauds. Ces découvertes impromptues de texte blanc sur fond blanc, ces textes générés automatiquement et illisibles. Ces instants de grâce où créer des backlinks par milliers en 1 clic était viable… Et tant d’autres techniques aujourd’hui condamnées par Google. Damned !
Puis vinrent les années 2000 avec son SEO user-friendly :
Où là, on a moins fait les foufous. Bon, au début, c’était encore la foire au spam. Mais progressivement, Google a posé les barrières. Le référencement a évolué vers un cheminement plus stratégique et s’est décanté pour devenir une branche spécialisée, un secteur de niche sur le web, un domaine d’expertise. Les sites on gagné en qualité et en praticité. Finalement, les consignes de Google se durcissant, les techniques se sont perfectionnées et ont rencontré les mots « stratégie », « long terme », « longue traine » et surtout « concurrence ».
Et les années 2010, le référencement Social et Naturel :
Le Zoo de Google s’est agrandi, avec lui le nombre leviers de seo. En 2014, il faut tout d’abord avoir un site qui correspond aux recommandations de Google. Mais parfois, la différence se joue seulement sur la présence sociale, sur la notoriété de l’auteur des contenus, sur la stratégie de web marketing dans son ensemble. En somme, le référencement d’aujourd’hui, c’est toucher à la communication, au graphisme, à la rédaction, au développement et aux web analytics.
A votre avis, que sera le seo en 2020 ?
Mon p’tit avis est que l’aspect social sera encore plus proéminent et prendra une vraie place dans le positionnement des sites dans les pages de recherche. A l’image des réseaux sociaux, les moteurs généralistes prendront l’affinité comme critère de sélection. La géolocalisation, et le « web 3.0 » comme il est parfois nommé feront l’objet des prochains enjeux en référencement. Finalement, malgré la légende, le SEO est loin d’être mort.